A New York : une autre facette d’Acheter Local

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Les libraires sont à la peine dans la bataille engagée avec les distributeurs en ligne. Ces grandes enseignes spécialisées dans le commerce sur Internet se révèlent être des concurrents sérieux : livraison à domicile gratuite, rapidité de la livraison, large catalogue et commentaires de lecteurs en ligne ont gagné le cœur de nombreux consommateurs. Aujourd’hui, difficile d’attirer le lecteur friand de recommandations du libraire et adepte de la lecture de la quatrième de couverture le livre en main.

Pour tirer la sonnette d’alarme et encourager les passants à s’arrêter dans leur magasin, cette librairie du quartier de Soho sur l’île de Manhattan a installé dans sa vitrine ce poster : Buy Local (Achetez local)

 

ESSENTIEL mes course - New-York - Buy Local

 

Les arguments avancés sont tout à fait proches de ceux qui sous-tendent le projet ESSENTIEL.  Etonnant ? Pas vraiment. Voyez plutôt :

Une raison environnementale ? Evidemment. Les commerces de proximité favorisent des quartiers animés que l’on peut atteindre par des transports doux, permettant de maintenir une atmosphère agréable et propre à la fois.

La répartition des richesses ? Aussi. Chaque dollar dépensé dans un commerce de proximité génère en moyenne trois fois plus de revenus pour la communauté que dans une chaîne de grande distribution – avancent les auteurs de ce panneau. C’est en favorisant et en rémunérant à leur juste valeur le travail des producteurs locaux qu’ESSENTIEL génère et redistribue la richesse créée dans la région.

Un bénéfice social ? Sans aucun doute : « tisser un réseau de respect mutuel et de confiance réciproque au sein du voisinage » est fondamental pour le bien-vivre des habitants du quartier. C’est ce que veut promouvoir ESSENTIEL. Par un service de proximité, des vendeurs qui vous connaissent et connaissent leurs produits, nous bâtissons avec leurs habitants des quartiers vivants et chaleureux.

ESSENTIEL n’a pas le monopole du « consommer local », et ne peut que s’en réjouir tant les effets peuvent être bénéfiques. Bâtir des communautés dépasse l’alimentation et gagne d’autres secteurs. Une bonne nouvelle pour nos quartiers.

De notre correspondant à New York, BM